Au 12ème siècle, on commence à élever des croix à l ‘entrée des villages mais les calvaires apparaissent vers le 16ème et 17ème siècles, avec les conquêtes des missionnaires. Les croix en fer forgé datent de la fin du 17ème siècle mais c’est seulement au 19ème siècle que l’édification de ces croix se multiplient, symbole d’un renouveau de la chrétienté avec les missions des pères lazaristes et rédemptoristes. Les calvaires ont commencé à être restaurés par les collectivités et associations diverses vers les années 1970. A Grattepanche il y avait (au moins) 4 calvaires dont 3 subsistent encore de nos jours.

    Le calvaire de la route de Rumigny dit « la croix de mission » : Comme nous l’avons dit plus haut les croix étaient situés aux entrées de village. C’est donc tout naturellement que l’on trouve « la croix de mission » au croisement des chemins venant de Rumigny, Sains en Amiénois et de l’ancien chemin de Saint-Sauflieu. Tout laisse à penser que la croix initiale était contemporaine de celle qui fait face à la mare. Elle a probablement été érigé à la suite d’une « mission ». En effet les prédications rassemblaient beaucoup de fidèles et les églises étaient parfois trop petites. Une « mission » destinée à l’instruction catholique du peuple a dû avoir lieu à cet endroit.
   Grâce à l’initiative des familles LEFLOT et POCHOLLE le calvaire qui était situé à l’entrée de la rue d’Oresmaux a été restauré et replacé sur le socle de la « crois de mission » Le travail a été réalisé par Monsieur DEMOLLIENS à Rumigny et financé par l’Association « Foi et Pélérinage ».
En 2003 Monsieur POCHOLLE Henri a cédé à la Commune, pour le franc symbolique, la parcelle de terrain où est érigé ce calvaire. La Commune s’engage par ailleurs à garder les lieux en l’état.

      Le calvaire de la rue d’Estrées sur Noye : Sur le socle une plaque indique le nom du donateur : M. Auguste DREVELLE en 1837. Il a été restauré une première fois par la famille du donateur en 1922. Puis laissé à l’abandon, il s’est retrouvé plié et enfoui sous la végétation et les ronces.

    En 2002 la Commune et l’ASPEG ont financé la restauration. Le christ original ayant disparu c’est la Communauté des frères de l’école de La Salle qui ont offert le nouveau christ. Ce calvaire situé en hauteur par rapport à la route d’Estrées sur Noye est un belvédère intéressant pour découvrir le larris.

     Inauguration du calvaire (rénové) de la route d’Estrées sur Noye le vendredi 14 juin 2002

    Le calvaire en face de la mare : Il date du 17ème siècle et était à l’origine entièrement en pierre. Le croisillon en pierre a été remplacé par une croix de fer en 1895 par Auguste FUZELLIER.

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